Marley-Jules Cavendish

« Il arrive à un moment, où un homme raisonnable doit ravaler sa fierté et reconnaitre qu’il a fait une grave erreur... La vérité c’est que je n’ai jamais été raisonnable. »

feel in the blank.

☼ Tous les soirs, je bois un verre de Whisky pour m’endormir. Des fois, c’est la bouteille entière qui y passe. ☼ Je joue du piano et de la clarinette depuis que j’ai trois ans. On dit que j’ai du talent. ☼ Depuis la mort de ma sœur, j’ai un chat, Hugo, qui ne sait pas miauler. Mais je l’aime quand même. ☼ Je déteste les frites. ☼ J’aime aller voir des match de foot, voir des dindes courir après un marron, ça m’amuse. ☼ Il m’arrive souvent de cacher les affaires des autres, juste pour rire. L’ennui, c’est qu’ils ne les retrouvent presque jamais. Une fois, mon professeur d’Anglais m’a dit que j’étais mauvaise. Je lui ai brûlé ses caleçons. ☼J’aime beaucoup rire, même si on ne dirait pas. ☼ Je ne m’attache pas facilement aux gens. Mais lorsque j’aime quelqu’un, je ne le fais pas à moitié. ☼J’ai tellement eu mal lorsque j’ai perdu ma sœur que maintenant, j’ai peur d’aimer. ☼ Ma mère me dit toujours que je suis une droguée. C’est faux, je ne fume des substances illicites que deux fois par semaines. ☼ Je deale simplement parce que c’était le rêve de ma petite sœur. ☼ Avant, je faisais de la danse classique J’étais très douée mais quelqu’un là-haut a voulu que j’arrête en me cassant la jambe. ☼ Il m’est déjà arrivé de pousser une fille à la dépression. Mais elle l’avait mérité. ☼ Je ne veux pas d’enfants, c’est pénible un gosse. ☼ Contrairement à certain, j’aime ce que je suis devenue depuis l’accident du train.

let me tell you a story.

« Marley, Cassie ! Descendez tout de suite ! » Oups, Maman venait tout juste de voir notre œuvre d’art sur le mur. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi elle était énervée. C’est vrai quoi, c’était plutôt joli ce qu’on avait dessiné sur le mur. Un vrai travail d’artiste. Il faut dire qu’à nous deux, on formait vraiment un beau duo. Le duo infernal, c’est comme ça que tout le monde nous appelait. Beaucoup de gens se battent avec leur petite sœur, mais pas moi. Jamais on ne se disputait, jamais nous n’étions en désaccord. Nous étions simplement un tout, et absolument indissociable. Je ne remercierai jamais assez Papa et Maman de m’avoir donné une petite sœur. Je me souviens qu’avant son arrivée, j’étais la petite princesse de la famille. J’avais tout, absolument tout. Cadeaux, bonne éducation, amour, mais il me manquait une chose pour que je sois vraiment heureuse, elle. Et puis, comme par magie, elle est venue au monde le jour de mes trois ans. Oui, c’est un signe. Et puis, c’était mon double, en plus petite. Dès son arrivée, j’ai tout de suite pris soin d’elle, même si à trois ans, on n’est pas capable de beaucoup. Et j’ai toujours été fière de la présenter à mes amis, qui je dois dire ont toujours été très nombreux. Je ne vais pas me voiler la face, des amis, j’en ai des tas. Mais ils n’ont jamais compté plus qu’elle. Et je sais que jamais je ne m’amuserai avec eux autant que je ne m’amuse avec elle. Cela fait déjà quatre ans. Quatre ans que ma vie est parfaite. Et j’ai beau avoir sept ans et elle quatre, je sais qu’on est capable de tout. Regarder le Roi Lion en boucle ? Déjà fait. Ne pas dormir de la nuit et passer des heures à rigoler ? Déjà fait. Faire toutes les bêtises qui nous passent par la tête ? En cour. Mais ne vous inquiétez pas, les punitions et compagnie ne nous font pas peur, tant qu’on est ensemble. Beaucoup s’étonnent en entendant Maman dire tout ce que je fais. C’est vrai quoi, j’ai l’apparence d’un ange, je fais partie d’une famille très distinguée, j’ai de bonnes notes et je suis sage à l’école. Seulement à l’école.



« Joyeux anniversaire les filles ! » Un, deux trois, hop, toutes les bougies de soufflées. Ce qui était bien avec les doubles anniversaires, c’était qu’on avait deux gâteaux différents. Oui, avec le temps ma sœur et moi avions développé une sublime qualité, la gourmandise. Le mieux dans tout ça, c’était qu’on aimait les mêmes choses. Et rien n’avait changé depuis notre tendre enfance. J’avais beau avoir seize, j’aimais toujours autant passer du temps avec elle. Evidement passais du temps avec mes amis, sans elle. Mais ce n’était que pour son bien. Les cigarettes, les joints et compagnie ce n’était pas pour elle. Du moins, pas maintenant. Après tout, elle n’avait que treize ans. Mais ce soir, ça allait changer. J’allais l’emmener se dévergonder un petit peu. Après tout, il fallait que je lui apprenne les choses de la vie ! Une part et demi de chaque gâteau, et direction le lit. Oui, il fallait qu’on se couche, histoire que nos parents croient qu’on dorme. Mais lorsque que minuit sonna, j’ouvris ma fenêtre et un sac remplis de pleins de bonnes chose à la main, nous somme parties. Je l’ai emmenée boire une bière dans un bar, se baigner dans la rivière, je l’ai fait fumer un joint et nous sommes rentrée. A notre grand regret. Mais contrairement à ce que j’avais prévu, cette soirée ne fut pas la dernière. Presque tous les soirs, nous sortions. Evidemment, j’étais un peu triste de l’avoir entraînée là-dedans, mais au moins, elle était en sécurité avec moi. Ou plutôt, ensemble, nous étions en sécurité. Les années passaient, et rien ne changeait. Si ce n’est que nous repoussions toujours les limites plus loin. Notre duo infernal ? Tout le monde l’aimait, simplement parce que nous savions mener le monde à la baguette. Populaires, nous étions même aimées de nos professeurs. Oui, nous avions la classe. On se disait souvent que nous avions la grosse tête, mais pourtant, on ne montrait que ce côté-là qu’entre nous. Les autres nous voyaient comme des filles simple et gentille. Même si nous ne l’étions pas tant que ça. Après tout, les gentilles petites filles ne veulent pas devenir dealeuse. Du moins là, je parle pour Cassie. J’étais restée un peu plus Soft en voulant devenir serveuse dans un coffeeshop à Amsterdam.


« Le bonheur, c’est une blague, il existe autant que le Père Noël » Ces mots jaillissent toujours de ma bouche lorsqu’on me parle de bonheur. Depuis la mort de ma sœur, il ne veut plus rien dire. La vie est injuste, sauf si vous considérer que tuer une jeune fille de seize ans est juste. C’est vrai quoi, tout était si parfait avant sa mort. Absolument tout. Les jours se ressemblaient, tous aussi beaux les uns que les autres. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Et un jour, rien ne se déroula comme d’habitude. Alors que je rentrais gentiment de mon cour de piano pour retrouver ma sœur, j’eu le surprise de voir que la porte était entrouverte. Chose qui n’arrive jamais. Je me suis donc empressée d’entrée. Et là, bim. Une image me frappa en plein cœur. Cassie était étendue sur le sol, sans vie, un couteau dans le ventre. J’ai hurlé, pleuré, crié jusqu’à ce que quelqu’un vienne. La police en a conclu un meurtre. Les jours qui ont suivi ont été tout simplement horribles. Il ne se passait pas un jour sans que je me vide de mes larmes. Et je sombrais. Drogue, alcool, je n’étais plus du tout comme avant. Mon cœur s’est endurci et ma gentillesse s’est envolée. Mes parents ont essayé de m’emmener voir un psychologue, sans succès. J’avais dix-neuf ans et je ne voulais rien entendre. Et puis au fil des mois, je me suis dit qu’il fallait que j’arrête de me lamenter et que j’étais vraiment pathétique. Alors j’ai recommencé à sortir, j’ai revu des amis et j’ai commencé à dealer, comme le voulais ma sœur. Petit à petit, je m’en suis sorti. Je ne pleure plus et je suis heureuse, ne vous en faites pas. Je suis juste différente. Et l’accident de train n’a rien aidé. Il a eu le don d’installer une atmosphère bizarre au sein de la ville. Au départ, je pensais que ça n’allait avoir aucune conséquence. Et puis un jour, je me suis rendue compte que j’agissais bizarrement de temps en temps. En effet, il arrive que le côté monstre en moi prenne le dessus plus que je n’osais l’imaginer. Oui c’est ça, il m’arrive d’être un monstre, au sens propre du terme. Apparemment, je ne suis pas la seule. Mais j’aime bien être un monstre, contrairement à ce qu’on peut penser. D’accord, j’ai failli tuer un homme la nuit dernière, mais ce n’est pas ma faute.

on my side. 001. PRÉNOM Manon△ 002. PSEUDO Hellbat-x △ 003. ÂGE 17 ans△ 004. PAYS France△ 005. PRÉSENCE 5.5/7j △ 006. J'AI CONNU LE FORUM PAR Bazzart△ 007. CE QUE J'EN PENSE Il est fantastique !△ 008. RÉSERVATION AVATAR oui △ 009. CODE Hellodeath △ 010. DERNIER MOT XOXO